Abdelbassit BEN DAHMAN (1952)
ABDELBASSIT BEN DAHMAN, artiste peintre marocain, voit le jour en 1952 à Tanger (Maroc). Après un passage par l'école des arts appliqués de Casablanca (Maroc) o€ il raffine son style, Abdelbassit Ben Dahman retourne à Tanger pour sa première exposition individuelle en 1972 avant de donner des cours d'arts plastiques à des lycéens tangérois depuis 1973. Abdelbassit Ben Dahman nourrit une énorme fascination pour le cheval dans sa mouvance et son anatomie qu'il transmet avec une grande sensibilité dans ses oeuvres.
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Abderrahman Ajbar
Abderrahman Ajbar surprend par la maturité de son œuvre. Témoin d'une délicate maîtrise du pinceau, celle-ci offre à contempler des paysages et des portraits emprunts de grâce, d'éloquence et de beauté. Des paysages et des portraits inspirés de la capitale du Détroit, Tanger. Là o€ ce jeune artiste a vu le jour. Atypique par son parcours, Abderrahman Ajbar ne sort pas de l'école de Tétouan, comme beaucoup de ses comparses de sa génération, mais d'un lycée technique de Tanger, puis de l'école Supérieure de Design de Paris. Témoins d'une délicate maîtrise du pinceau, les œuvres d'Abderrahman Ajbar offrent à contempler des paysages et des portraits emprunts de grâce, d'éloquence et de beauté. Dans ses toiles, les murs de la ville se font tantôt roses, tantôt gris sous un ciel rougeoyant. Le plasticien nous emmène ainsi bien loin de cette Tanger bleu et blanc dessinée par les peintures classiques. Chez lui, nulle naïveté mais seulement un désir de retranscrire la réalité brute avec toujours ce détail sortant de l'imaginaire du peintre. Â Fortement inspirer par la géométrie, comme ses maîtres cubistes, sa peinture se caractérise par un réalisme que l'on retrouve dans toutes ses toiles. Ajbar nous offre un Tanger o€ s'entremêlent cubes et parallélépipèdes, l'équilibre soigneusement structuré; le détail est précis, même s'il semble venir de l'imaginaire et toujours emprunté à l'art Marocaine, nous dit la critique d'art Isabelle Queirolo Cassou. Regardés individuellement, les personnages affichent une certaine raideur, une simplification abstraite cubiste mais la foule est dense, mouvante presque ondulante et toujours vivante. Au jeu du portrait l'artiste arbore encore un certain réalisme dans le regard notamment, le détail du vêtement et adoucit le trait par, ici une enluminure, là une frise comme s'il voulait à tout prix adoucir la réalité et l'enjoliver.







